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le silence des nuages

19 août 2013

Quelques avancées

Ce soir, je range quelques documents.  Je crève d'écrire. J'adore même si je sais que demain, en me relisant, je trouverai ça très mauvais. En effet, ça l'est très souvent.

Je constate avec amusement que le lien entre mes "poèmes" et ce récit n'est pas très clair, tout cela est lié. J'emprunte parfois des petits morceaux qui serviront à mon récit, des mots, des phrases qui me surprennent. J'ai envie de tester, d'exploiter, c'est comme une mixture, j'ajoute, je rature virtuellement, j'abandonne. En même temps, j'aime inventer, essayer de créer des phrases qui surprennent. Alors même si certains de mes propres poèmes me plaisent, je ne compte pas les utiliser pour les incorporer à mon récit, je préfère jouer l'innovation (et être capable de dire le contraire d'une phrase à l'autre).


Dans mon récit, l'un de mes personnages s'appelle Alain. Il m'a été inspiré d'un véritable garçon/homme. J'aime beaucoup ce personnage chaud et mouvant qui me caresse le bas ventre dans mon sommeil.

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16 août 2013

Travail

La meilleure façon, pour moi, de travailler correctement c'est d'éliminer toute forme de complication inutile et ce n'est pas simple. Je suis tordu. Je ne peux concevoir quelque chose sans réfléchir n'importe comment, songeant à ajouter, sur-ajouter sans cesse. Cela prouve mon manque d'expérience, la difficulté à synthétiser convenablement. Vouloir mener mon récit sur trois intrigues c'est faire preuve de folie, je n'y arrive pas. Il faut déjà mener mes pages sous la houlette d'une seule intrigue, à quoi bon se compliquer inutilement?

Simplification ne signifie pas facilitié pour autant.


En avant et haut les coeurs!

12 août 2013

Progress

Comment rater le rendez-vous du samedi, cette fois-ci, en se décalant de deux jours.

Peu de choses à dire, l'impression que toute mon existence ne tient qu'à un fil, je suis comme évanescent. Suis-je donc vivant pour quelqu'un? Pour moi-même?

J'ai peu écrit et tout ce que j'ai réalisé ne ressemble décidement pas à grand-chose, je trouve ça plat, fade, creux. J'ai le sentiment que je n'avance pas, que ça ne vaut pas grand chose. Je suis en train de me casser le nez sur le début du roman, impression d'avoir livré une horreur.

Voici un extrait du fichier "28"

 

Lorsque ma mère m'offre ce carnet, je la remercie à peine, considérant ce cadeau comme inutile. Un carnet bleu, avec des rayures bleues et blanches, à stries. Pendant un temps, je le laisse entre deux livres, dans le fond de ma bibliothèque. Un jour, en faisant le ménage, je redécouvre ce carnet et m'aperçois qu'il est plutôt joli, j'ouvre ses pages, vierges. Cela fait longtemps que je n'ai pas tenu un journal mais l'envie me prend soudainement, l'envie d'y noter des pensées indicibles. Une sorte de carnets de notes pour y faire éclater ce que je ressens. Et puis, je sens surtout que ce garçon souriant me revient en tête, je l'ai trouvé très beau, très viril. C'est pour lui que je décide de me munir d'un stylo et d'écrire sur lui, sur mon envie de croiser à nouveau ce garçon mystérieux.

Je sais très bien qui est ce "mystérieux garçon", il a réellement existé. Cela fait maintenant quatre ans. Il apparaît sous différents avatars dans l'un de mes blogs, en général sous le nom de C. Je pourrais écrire son véritable prénom, pour l'instant, je le garde tel un secret.

Pour m'aider dans la progression du récit, j'ai réalisé un tableau, que je remplis au fur et à mesure. Pour le moment, il est encore vide.

J'ai encore du boulot!

 

 

 

Section 1

-la rencontre avec Benoît au sein même de l’université

-journal intime présenté

 

-28

Section 2

-journal : la décision de réaliser quelque chose qui doit bouleverser le narrateur, le meurtre ou la tentative d'assassinat est à peine évoqué, soit une semaine avant le meurtre

 

23 Il s'agit en fait de simples pensées sombres, pas nécessairement allusion au meurtre

 

 

Section 3

-souvenir d'enfance : dans la forêt

Section 4

-le narrateur essaie sans cesse d'épier Benoît

Section 5

-journal : le narrateur décide de passer à l'acte en effaçant toutes ses données personnelles

Section 6

-souvenir d'enfance avec sa mère

section7

-souvenir d'enfance avec découverte de l'attirance inexpliquée pour les hommes, soirée avec des invités

Section 8

-le narrateur fait part de ses rencontres avec Benoît

Section 9

-rencontres avec un garçon

Section 10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
   
   
   
   
   
   
   
   

 

4 août 2013

I

En farfouillant dans mon dossier "les fleurs sauvages" je retrouve ce petit texte que j'ai écrit, sûrement au tout début, avant même de commencer mes premiers brouillons. Je suppose que c'était mon introduction. En y regardant bien, ce document date du 28 août 2012... Bon, d'accord, cela ne me fait pas avancer, mais pourquoi être toujours si sérieux?

 

 

Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Je ne pensais pas que ça serait si difficile.
Au début, c'est un feu d'artifice de poche, un briquet réveillé en pleine nuit.
En fait, ce sont les difficultés.
Ces mâchoires d'acier.

Je voudrais être capable d'enfiler mes bottes correctement.
Peu importe les sept lieux de l'univers.

J'ai donc commencé. Les brouillons sont de petites créatures sauvages.

Est-ce nécessaire de les attacher au piquet pour mieux les observer?

Depuis tout ce temps où il chemine en moi, ce roman, cette autre part de moi-même, cet organe multiplicateur.

J'ai un titre, très naïf.

Plus les jours avancent, plus mes paupières se ferment. Phénomène inexplicable.

Je n'ai jamais été aussi vivant que dans mes songes.

 

4 août 2013

Avancées du jour

Ne pouvant décidément pas me plier au rendez-vous du samedi, je propose ainsi de rendre compte de mes avancées le dimanche, faute de mieux. J'avance très lentement, beaucoup trop à mon goût. Je sais que je suis lent mais je saisis vraiment ma véritable nature. Depuis la dernière fois, j'ai crée un nouveau document appelé tout bêtement "plan version 3" qui correspond à ma progression à proprement parler. Ce document vient conjointement avec "progression" qui indique les avancées de chaque brouillon.

Ce document appelé "plan version 3" est encore à l'état primaire, mais il faut un début à tout.

 

Plan version3

 

 

 

trois intrigues majeures distinctes

 

 

 

La rencontre avec Benoît racontée dans le journal

Les souvenirs d'enfance et d'adolescence

Le meurtre d'un homme

-cette intrigue dure dans le temps environ un an et demi

-cette intrigue rassemble des morceaux de l'enfance et de l'adolescence, certains souvenirs remontent à l'école primaire jusqu'au lycée

-l'intrigue principale, celle du récit : soit une semaine avant le meurtre d'un homme et une journée après le meurtre

-rencontre au détour d'un couloir de l'université

 

-jeune homme devient l'obsession du narrateur

 

-cherche à connaître son prénom

 

-le rencontre réellement mais amour non réciproque

-épisode à l'école

 

-épisode dans une forêt

 

-souvenirs du collège

 

-souvenirs du lycée

 

-première expérience sexuelle imaginée ou fantasmée à l'âge de 19ans

-mal être permanent, l'envie de devenir quelqu'un d'important, total fourvoiement

 

-meurtre commis un après-midi, un peu raté, presque comique

 

-un jour après le meurtre, prise de médicaments en vue d'un suicide

 

Tout est en prise de notes, à perfectionner donc.

 

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26 juillet 2013

B

Cantique des fougères, le bruissement de mes anciennes peurs. Ta bouche semble démesurée lorsque mes lèvres viennent heurter cette guimauve tendre. Combien de temps restons-nous sur ce lit, sur le carrelage froid, nos mains squelettiques attachées, nos coeurs diminués par la fin du jour? J'observe sans bouger la mort d'un insecte étourdi, distrait. J'essaie de percevoir le moindre bruit extérieur, les voitures qui galopent, les pas d'une voisine trop pressée, Raide et attentif, comme un chat prêt à se solidifier. Ton corps élastique. Je ne sais pas exactement combien de temps je reste là, la salive contenue dans mes chevilles, l'espace réduit d'où naissent les germes.

26 juillet 2013

Recentrer

Je viens ici pour faire part de mes nouvelles "recherches" ou plutôt de mes nouvelles "idées".


Tout d'abord, j'en avais déjà parlé il y a quelques temps, il me faut une intrigue claire, sans laquelle je ne peux avancer. Je suis donc maintenant sûr de poursuivre mon "roman-journal" sous la forme de trois intrigues parallèles :


-l'intrigue principale : constitue le récit du meurtre d'un homme (en l'occurence, mon narrateur est un assassin), les jours qui précèdent le meurtre (des années avant? ça je ne sais pas encore)


-l'intrigue secondaire : constituée des souvenirs d'enfance, d'adolesence.

-l'intrigue parallèle ou "troisième" intrigue : l'attrait du narrateur pour un jeune garçon inconnu.

Bien sûr, il serait tentant de mêler ces trois intrigues, de les intriquer les unes dans les autres, mais ça serait vouloir trop compliquer les évènements. Je vais me borner, pour le moment, à écrire en suivant ces intrigues.

20 juillet 2013

24

 

Les marques au fer rouge sur mon corps, la lune qui descend en gémissant. Le sommeil qui tarde à venir, des mains invisibles me bordent, un klaxon apeuré hurle dans la nuit. Il me suffit de saisir le combiné, d'entendre des chuchotements provenir de mon réduit cérébral. Est-ce ta voix ? Ce murmure, ce trouble magma sonore qui gagne mes songes lorsque je m'endors. J'oublie d'inscrire, au réveil, mes impressions sur ta venue, je m'en veux. Je peste contre le ciment qui se referme sur mon existence comme un collet ferme, déterminé.

Un autre brouillon. Pas d'explications ou de commentaires à faire pour celui-ci.

20 juillet 2013

23

 

 

 

Vais-je mourir en fond de cale ?

 

 

 

Vais-je déborder de mon enveloppe corporelle ?

 

 

 

Vais-je emprunter les ruelles dans un soupir satisfait ?

 

 

 

Tout ce que je désire, se trouve là, au fond d'un précipice, au détour d'une page chiffonnée. La buée sur tes lèvres que je ne cesse d'invoquer. La lenteur des jours appuie de toutes ses forces sur ma poitrine ouverte, au saut du lit et à la fenêtre. Les gouttes de pluie creusent de petits sillons sur tes joues, sur la face découverte de ma passion. Oui, je sais qu'à l'angle de la prochaine rue, tout deviendra immatériel, un instant sans force, livide, amorphe, je sais qu'à cet instant précis, je te perdrai.

 

Aujourd'hui et pour la première fois de ma vie, la pluie possède un rictus que je ne lui connais pas, une peste infâme vient s'accoler contre mes petits genoux.

 

 

 

En cette douce soirée d'été, un petit brouillon, écrit sous l'impulsion soudaine, à l'exception près de quelques éléments empruntés à mes propres poèmes (!!).

 

14 juillet 2013

18

Correction d'un brouillon assez récent, je préfère livrer la version "refaite" car la version originelle n'apporte rien de particulier.

 

Couché dans l'herbe, Benoît demeure à mes côtés. Le silence frissonne parmi les arbres, les mains moites posées sur les genoux. La lune éclaire son visage tandis qu'il me parle de ses rêves, de ses voyages, de ses cahiers perdus et de l'odeur des bois. Je voudrais poursuivre ses phrases mais je préfère l'écouter. Ses lèvres sont des mottes de terre humide, sa démarche fragile ressemble à celle du renard en fuite.

 

Tous les soirs, nous nous retrouvons, pour discuter, chaque soir, je me sens plus fiévreux, plus fébrile que la veille.

Pour autant, cette correction n'est pas parfaite. Ce segment sera donc à retravailler.

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